robyn ♣ never let her go.

world · Ϟ light up the **world**

CHARLES,ROBYN OPHELIA

NOMADES

tell me about it, stood

Robyn Ophelia a vu le jour le 14 mars 1990, et a donc 20 ans. Son père a toujours voulu avoir un garçon, ce qui explique son prénom plutôt masculin, Robyn. Elle est née à New York, et elle ne sera peut-être pas seule le prochain 14 février, seul l'avenir nous le dira. Il est difficile de lui trouver un surnom à partir de son prénom, si court. Mais si vraiment vous y tenez, les gens adorent l'appeler Bee, mais en fait, la plupart du temps, on l'appelle simplement Robyn - voire Robbie, si vous y tenez vraiment, ou alors par son deuxième prénom, Ophelia. Certains s'amusent à l'appeler par son nom de famille, à savoir Charles. Autrement, la jeune femme reçoit d'autres sobriquets affectifs, bien sûr que vous comprenez, ce sont les surnoms tels que ma chérie, et tous ceux du même genre. Enfin, ça c'était surtout à une époque, aujourd'hui révolue. Mais à vous de trouver celui qui lui correspondra le mieux selon vous... Elle étudie le journalisme, tout simplement parce que c'est sa passion, mais travaille aussi à mi-temps comme serveuse, pour se faire un peu d'argent de poche, même si, il faut bien l'avouer, c'est son oncle qui satisfait en grande partie ses besoins financiers. Elle passe aussi beaucoup de son temps avec son appareil photo, et sa guitare. Ses amis l'aiment comme elle est, après tout, ils n'y peuvent rien s'ils adorent traîner avec une jeune femme drôle, entraînante, ouverte, bordélique, douce mais déjantée, attachante, débrouillarde, indépendante.

‘‘ Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.»

everyone hides a secret

♣ CE QU'IL Y A DANS TES POCHES; Pas grand chose, la plupart du temps. Il y a d'ailleurs une bonne raison à cela. Elle prend toujours avec elle un sac, et c'est dans ce dernier qu'elle fourre ses affaires, comme les chewing-gums, la petite bouteille de gel hydroalcoolique que sa tante lui avait acheté mais dont elle ne se sert presque jamais, sa petite trousse de maquillage composée d'un mascara, d'un fard à paupières beige et d'un autre marron, d'un blush et d'un gloss, parfois une bouteille d'eau, ou même un livre, mais en tout cas, toujours un carnet et un stylo, son portefeuille – en même temps, comment faire tenir tout ça dans ses poches ? Enfin, vous voyez le topo. Il faut aussi préciser qu'elle porte souvent des robes – et ce ne serait pas intéressant sans ce qui va suivre – qui ne comportent pas de poches. Sinon, elle préfère mettre son téléphone portable dans sa poche, pour plus de praticité, et ne pas avoir à le chercher pendant une demi-heure. Ses clés se retrouvent elles aussi souvent dans ses poches, pour la même raison.

♣ TOUT NOIR ou TOUT BLANC; Pendant une période, elle vous aurait sans hésitation répondu tout noir. Et c'était ce qu'elle ressentait. Elle n'avait plus vraiment goût à la vie après la perte des deux personnes les plus importantes à ses yeux. Mais aujourd'hui, elle continue à vivre tout de même, et a appris à reprendre goût aux petits moments que la vie nous offre. Elle sait très bien qu'on peut souffrir le martyre, mais sait aussi que la vie est faite de bonheurs fugaces. Alors, aujourd'hui, elle répondrait gris. Rien n'est tout blanc, ni tout noir.

♣ LA SOIREE PARFAITE A TES YEUX; La soirée parfaite ? C'est une question bien difficile... En fait, elle aurait bien plusieurs solutions à proposer. Si elle avait été en couple avec quelqu'un, elle aurait sûrement dit une soirée avec lui. Un pique-nique sur la plage, tous les deux, par exemple. Mais en ce moment la question ne se pose pas vraiment, puisqu'elle est célibataire. Si elle aime aussi beaucoup sortir avec ses amis le soir, aller dans un bar ou juste faire un tour dehors, sa soirée préférée reste tout de même celle où elle est dans son canapé, un bol de chocolat à la main, regardant un vieux film, seule ou accompagnée. Même si elle ne dirait pas non à une soirée passée sur le toit d'une maison ou d'un immeuble à regarder les étoiles.

♣ CE QUI TE REND DIFFÉRENT; Si être la riche héritière d'une famille new-yorkaise est quelque chose qui rend différent des autres, alors Robyn est différente. Mais en fait, si on prend en compte le fait qu'existent plusieurs grandes familles à Viewston, cela ne la différencie pas vraiment des autres. Alors, on peut préciser qu'elle vit avec son oncle et sa tante, et que ce dernier est maire de la ville. Non, plus sérieusement, chacun est unique, à sa manière. Déjà, rien que notre ADN nous différencie des autres – jamais personne ne nous sera identique, jamais personne n'a été exactement comme nous. Enfin, vous serez bien aise de découvrir vous-mêmes en quoi Robyn est différente des autres. ,)

♣ CE QUE TU DÉTESTE/DÉTESTAIS CHEZ TES PARENTS; Elle n'a jamais eu grand chose à leur reprocher, sachant qu'ils ont toujours fait de leur mieux pour la protéger, et lui faire vivre une vie normale. Et elle ne peut pas leur en vouloir d'avoir eu un accident mortel alors qu'elle n'avait que seize ans, ce ne serait pas très logique. Après tout, ils n'ont pas consciemment voulu avoir cet accident en voiture.

♣ QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU FAIS QUAND TU TE LÈVES; Elle va d'abord ouvrir la fenêtre de sa chambre et ses volets, pour laisser entrer les rayons du soleil et aérer la salle. Après ça, elle prend la direction de sa salle de bain, et prend une douche, avant de se préparer – s'habiller, se maquiller légèrement. Mais surtout, elle ne manquerait pour rien au monde son petit-déjeuner.

Ϟ Elle ne parle jamais de ses parents, ou alors très rarement, et seulement si elle voue une grande confiance à la personne à laquelle elle s'adresse. C'est quelque chose de toujours très difficile pour elle, malgré les années qui passent.

Ϟ Autre chose dont elle ne parle jamais : sa sœur aînée. Là, pour le coup, elle en parle encore moins que ses parents. Ses relations avec elle sont pratiquement – si ce n'est totalement – inexistantes depuis plusieurs années. Quand leurs parents sont morts, après quelques semaines, alors que Robyn est partie vivre avec son oncle et sa tante, son aînée a préféré s'en aller tout court. Elle a refusé son héritage, qu'elle aurait pu toucher puisque déjà majeure à l'époque, et a quitté sa sœur. N'essayez pas de comprendre.

Ϟ Elle ne fume pas, et n'aime pas non plus la boisson.

Ϟ Elle a une étoile tatouée sur le pied gauche, qu'elle s'est faite faire à sa majorité, il y a trois ans de ça.

Ϟ Robyn est toujours avec son appareil photo – en tout cas, c'est vrai les trois quarts du temps. C'est une de ses passions, avec l'écriture, et la guitare.

Ϟ La jeune Charles n'a pas d'allergies connues jusqu'à aujourd'hui, et n'a jamais fait d'asthme non plus.

they say we all have a story to tell

Il pleuvait. Mais contrairement à la représentation commune qui veut qu'on préfère un soleil radieux à une pluie battante, elle trouvait un certain réconfort à la vue des gouttes d'eau s'abattant sur les passants, sur les immeubles environnants, sur la ville entière. Le ciel pleurait aussi. Le ciel pleurait pour elle qui n'avait même plus la force de pleurer. Et elle restait ainsi, figée face à la fenêtre, essayant d'échapper aux discussions des adultes derrière elle, qu'elle entendait vaguement se demander qui s'occuperait donc d'elle maintenant qu'ils n'étaient plus là. Elle ne voulait pas les entendre, elle ne voulait pas croire ce que leurs discours laissaient imaginer, sans jamais le dire véritablement. Et pourtant, elle le savait pertinemment. Elle savait très bien de quoi ils voulaient parler, elle savait même trop bien. Elle baissa les yeux, les posant sur sa robe en dentelle noire. Se tourner et faire face à tout ces gens qu'elle ne connaissait pas vraiment – des oncles et tantes, cousins éloignés qu'elle n'avait dû rencontrer que de rares fois, à l'occasion de réunions familiales et aussi d'autres personnes qui n'étaient là que pour voir comment elle réagissait, avides – était quelque chose de bien difficile pour elle en ce moment précis. Mais elle prit une inspiration et alla rejoindre le buffet. Elle attrapa un verre et le remplit d'eau. Sa main tremblait, mais elle essayait de se contenir. Elle avait senti le regard des personnes présentes dans la salle se poser sur elle tandis qu'elle avait rejoint le buffet. Pensaient-ils peut-être qu'elle allait se servir un verre d'alcool, pour noyer son chagrin ? Alors ça, ça oui, que ça aurait fait un bon potin à raconter, ça aurait même fait la une des tabloïds de la ville. L'héritière des Charles se mettait à la boisson pour oublier qu'elle venait de tout perdre. A seize ans. Elle voyait déjà les grands titres. Perdue, elle ne savait même plus ce qu'elle devait faire, où elle devait aller. Les gens s'approchaient d'elle pour lui faire leurs condoléances. Mais qu'est-ce qu'ils en savaient de ce qu'elle ressentait ? Se rendaient-ils compte de combien elle souffrait, alors qu'elle essayait de faire bonne figure, comme on le lui avait toujours appris ? Son oncle et sa tante s'approchèrent alors d'elle. Ils étaient les seuls qu'il lui restait maintenant. « On peux y aller ? » Demanda t-elle, d'une voix faible. « Ma chérie. » Répondit simplement sa tante, la prenant dans ses bras. Et ils quittèrent ainsi l'assemblée, qui n'avait d'ailleurs plus aucune raison de rester là, si ce n'était pour le buffet.

Robyn Ophelia Jean Charles venait de perdre ses parents. Les deux personnes qui comptait le plus au monde pour elle, qui l'avait élevée depuis sa naissance seize années plus tôt, dans la même ville de New York. Elle était en cours lorsque la psychologue du lycée vint la chercher, et lui appris que ses parents avaient eu un grave accident de voiture, alors qu'ils rentraient du Canada, où ils allaient chaque année à la même période. Elle n'avait pas eu besoin d'en dire plus, Robyn avait compris. Et toute sa vie avait changé en un instant. Si ça n'avait pas été pour son oncle et sa tante, elle ne sait vraiment pas ce qu'elle aurait fait. Quelques semaines plus tard, elle quittait sa ville natale, là où elle avait toujours vécu, et suivait son oncle à Viewston, en Californie.

Son enfance avait été des plus normales. Enfin, normale dans la limite du possible, lorsque l'on est la fille cadette de l'un des couples les plus importants de la Grande Pomme, et que les journaux adorent parler d'eux. De la nouvelle affaire de Mme Valentine Jefferson-Charles, avocate renommée du barreau de New York, ou de la vie de famille des Charles, tout simplement. En effet, les Charles sont une famille très influente là, à l'instar des McLaughan ou encore des Rodenburgh à Viewston. Malgré cela, ses parents ont toujours voulu qu'elle ait la vie d'une enfant normale, ce qui passait notamment par aller dans une école normale et non pas privée. Sa mère, elle, était née à Viewston, dans une famille plutôt aisée, entourée de son frère aîné, Georges, et de ses parents. Elle avait rencontré William Charles alors qu'elle était venue habiter à New York pour faire son droit, et pour commencer à travailler. Voir cette ville avait toujours été son rêve, et alors qu'elle le réalisait, elle trouvait aussi l'amour. Et aurait bientôt fondé une famille. Ce sont ses parents qui lui donnèrent son premier appareil photo, et c'est grâce à eux qu'elle découvrit la guitare. Elle fit d'abord du piano, comme la plus grande partie des personnes de la famille, son père lui-même, et même si elle aimait beaucoup ça, elle se mit très vite à la guitare sèche. Ce qui reste encore aujourd'hui son instrument préféré.

L'année qui suivit la mort de ses parents fut une période extrêmement difficile pour elle, si bien que, même si elle avait toujours été une jeune fille sociable et ouverte, elle s'était quelque peu refermée sur elle-même, ce qui, évidemment, n'a pas aidé à sa bonne adaptation. Heureusement, elle a rencontré quelques personnes avec qui elle a liée une véritable amitié, pas de celles qu'elle aurait eu s'ils avaient su qui elle était vraiment. Elle ne voulait pas d'hypocrites qui restaient avec elle seulement pour le prestige de son nom. En fait, la fortune de ses parents lui reviendrait à sa majorité, et pour le moment, c'était la sœur de son père qui le gérait. Elle ne s'en rendit pas compte, mais le ferait plus tard, déménager à Viewston lui fut très bénéfique. Robyn put se reprendre, dans un environnement stable, loin des manigances, loin de New York et de tous ces gens qui la connaissait seulement comme la fille des Charles. A Viewston, elle était la nièce des Jefferson – et bien que cela veuille bientôt dire être la nièce du maire, ce nouveau statut n'aurait rien à voir avec celui qu'elle avait eu à New York, et ne lui pèserait pas autant. Cela lui permit véritablement de prendre un nouveau départ. Aujourd'hui, elle est redevenue la jeune femme ouverte et amusante. Après tout, c'est ce que ses parents auraient voulu. En aucun cas, ils n'auraient voulu la voir souffrir, même si au fond, c'est quelque chose dont on ne guérit jamais vraiment. Son oncle est devenu maire de Viewston, et elle a entrepris des études de journalisme dans l'université de la ville, qu'elle n'a pas voulu quitter. Elle se sent vraiment chez elle ici, même si New York lui manque toujours un peu au fond.

my name's justin. justincredible.

♦ prénom/pseudo= Jules.
♦ âge= 17.
♦ avatar= Dianna Agron.
♦ scénario/inventé= Inventé.
♦ f/m= F.
♦ viewston, connu comment= Comme Phoenix ;)
♦ et donc=. Nope.
♦ autre chose= Already said.
♦ code règlement= OK.

©VIEWSTON